2e Témoignage d’un étudiant en Travail social en stage au Sénégal
Travail social 2025.03.07

Quatre personnes étudiantes en Travail social réalisent un stage d’intervention de 12 semaines à Dakar, au Sénégal. Les stagiaires rédigeront des articles et partageront leurs observations et leurs expériences personnelles ainsi que les réflexions qui en découlent. Voyez le témoignage de Cédrik Thériault.
Mémoire volée, identités brisées : Du Sénégal aux peuples autochtones, les cicatrices de la colonisation
Étudiant en Travail social, je réalise actuellement mon stage au Sénégal. Cette immersion me permet de mieux comprendre les séquelles persistantes de la colonisation, tant ici qu’au Canada, notamment chez les peuples autochtones. Malgré la distance, les cicatrices laissées par l’histoire coloniale sont étonnamment similaires.
Mon stage au Sénégal m’a permis de saisir cette réalité sous un nouvel angle. Ici, l’empreinte de l’assimilation coloniale se manifeste encore dans de nombreux aspects du quotidien. Par exemple, la marginalisation des langues locales au profit du français, qui demeure la langue officielle et d’enseignement, rappelle la suppression des langues autochtones au Canada. Pourtant, une grande partie de la population ne le parle pas ou pas bien, ce qui crée une confusion entre l’administration, l’éducation et la réalité quotidienne des Sénégalaises et des Sénégalais. Cette réalisation m’a amené à réfléchir sur l’héritage de l’assimilation, par lequel un groupe dominant impose sa culture aux populations locales, souvent au détriment de leurs propres langues et traditions.
Lisez le témoignage complet ici.

